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Conduites addictives

Malgré les fréquentes comorbidités psychiatriques, le trouble de l’usage de substances doit être appréhendé comme une pathologie autonome par ses déterminants, sa sémiologie et ses modalités évolutives spontanées ou sous traitement.

Cannabis et neurodéveloppement

Le développement cérébral est un phénomène complexe, qui s’étend de la vie foetale à l’adolescence, période pendant laquelle la maturation cérébrale suit une série d’événements ordonnés incluant des périodes critiques de plasticité. Le cerveau est particulièrement sensible à l’environnement pendant ces remaniements. Le système endocannabinoïde participe, directement et indirectement, à ces processus de plasticité et de maturation. Le delta-9-tétrahydrocanabinol (THC), principal composant psychoactif du cannabis, diffuse dans le placenta, le lait maternel et le cerveau.

« Le cannabis : des effets aux méfaits ». Épidémiologie

À l’heure où l’usage médical du cannabis dit thérapeutique est pratiquement acté en France, l’ouverture à son usage récréatif constitue la suite « logique », à l’image de la chronologie suivie dans tous les pays. En effet, ceux qui ont légalisé la drogue (le végétal) ont auparavant approuvé son emploi en thérapeutique, étape de « justification » qui semble incontournable. Il nous a donc paru opportun de rappeler les effets et les méfaits de la drogue dans le cadre de son usage récréatif.

Mémoire procédurale et mémoire non déclarative

Par opposition à la mémoire déclarative (qui comprend la mémoire sémantique et la mémoire épisodique), la mémoire procédurale appartient à la mémoire non déclarative, distinction déjà pressentie par les philosophes Descartes (1640), puis Bergson (Matière et Mémoire, 1896) et affirmée par la neuropsychologue Brenda Milner (Test de l’étoile, 1950). La mémoire procédurale naît de la persistance d’une capacité motrice, perceptive ou cognitive fruit d’un apprentissage. Trois catégories de tests explorent ces trois domaines.

Amplification génique : une révolution en médecine légale et en criminalistique

L’identification génétique décrite par Alec Jeffreys en 1985 permet l’identification des individus par l’étude de polymorphismes situés sur la molécule d’ADN. Ces analyses sont comparatives ou généalogiques. Grâce aux techniques d’amplification génique, cette méthode de plus en plus rapide peut être réalisée sur des quantités infimes d’ADN et à partir de molécules d’ADN dégradé.

Mémoire traumatique : postulats historiques et débats contempo­rains

Le trouble de stress post-traumatique résulte de l’exposition à un événement extrêmement stressant. Il s’est inscrit tout particulièrement dans un contexte psychiatrique et militaire. Il reste une pathologie contemporaine largement débattue. Les recherches des dernières décennies et la révision récente des critères diagnostiques du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM- IV/5 - 1994/2013) ont conduit de nombreux chercheurs et cliniciens à considérer ce trouble comme une « pathologie de la mémoire ».

Amnésies transitoires

La cause la plus fréquente en est l’ictus amnésique, décrit par Guyotat et Gourjon en 1956. Celui-ci se présente comme une atteinte subite de la mémoire épisodique antérograde et rétrograde avec des questions itératives, durant quelques heures (parfois brève pouvant passer inaperçue), sans autre trouble neurologique ni cognitif, mais souvent associée à un état anxieux.

PCR et paléogénétique : pour le meilleur et pour le pire

Au milieu des années 1980, les premiers résultats obtenus par l’extraction et l’analyse de l’ADN préservé dans des vestiges biologiques du passé ont consacré la naissance de la paléogénétique. La PCR a permis ses premiers succès mais a également failli la tuer à la fin des années 1990, en raison de sa puissance et du grand nombre d’artefacts liés la nature dégradée de l’ADN ancien.
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