Les douleurs pelvi-périnéales chroniques (DPPC) mettent en difficulté le praticien. En effet, elles sont rarement en relation avec une lésion, qu’elle soit inflammatoire, infectieuse, tumorale, malformative, traumatique, adhérentielle ou cicatricielle.

Selon la classification de l’International Association for the Study of Pain (IASP), elles sont soit de type neuropathique par lésion nerveuse (rarement), soit de type nociplastique – et donc sans aucune lésion évidente – par hypersensibilisation périphérique et/ou centrale.

Sur le plan thérapeutique, à chaque syndrome de DPPC correspond un protocole de traitement spécifique. L’ensemble des DPPC partage cependant le traitement de la sensibilisation et notamment sa composante multimodale.

À lire ici :

Gouesbet S, Kvaskoff M. Épidémiologie des douleurs pelvi-périnéales chroniques.  Rev Prat 2025 ;75(4) ;382 - 5.

D’Ussel M. Mécanismes impliqués dans la douleur pelvi-périnéale chronique.  Rev Prat 2025 ;75(4) ;386 - 8.

Levesque A. Sensibilisation pelvienne. Rev Prat 2025 ;75(4) ;389 - 91.

Bautrant É. Névralgies pudendales. Rev Prat 2025 ;75(4) ;392 - 6.

Borojeni S, Peyronnet B. Syndrome douloureux vésical. Rev Prat 2025 ;75(4) ;397 - 404.

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Sabaté JM. Syndrome de l’intestin irritable. Rev Prat 2025 ;75(4) ;408 - 13.

Bautrant É. Vulvodynies. Rev Prat 2025 ;75(4) ;414 - 9.

Bonniaud V. Syndromes douloureux musculaires pelvi-périnéaux.  Rev Prat 2025 ;75(4) ;420 - 4.

Bautrant É, Lacoste C, Lhuillery D. Dysménorrhée sévère et endométriose. Rev Prat 2025 ;75(4) ;425 - 31.

Bautrant É. Douleurs pelvi-périnéales chroniques : les 10 messages-clés.  Rev Prat 2025 ;75(4) ;432.