Les douleurs pelvi-périnéales chroniques (DPPC) mettent en difficulté le praticien. En effet, elles sont rarement en relation avec une lésion, qu’elle soit inflammatoire, infectieuse, tumorale, malformative, traumatique, adhérentielle ou cicatricielle.
Selon la classification de l’International Association for the Study of Pain (IASP), elles sont soit de type neuropathique par lésion nerveuse (rarement), soit de type nociplastique – et donc sans aucune lésion évidente – par hypersensibilisation périphérique et/ou centrale.
Sur le plan thérapeutique, à chaque syndrome de DPPC correspond un protocole de traitement spécifique. L’ensemble des DPPC partage cependant le traitement de la sensibilisation et notamment sa composante multimodale.