Texte
La syphilis, maladie sexuellement transmissible, est due à un spirochète, Treponema pallidum.1 Son évolution se fait en deux temps : une phase précoce (regroupant la syphilis primaire, secondaire et latente précoce) et une phase tardive (regroupant la syphilis tertiaire et latente tardive).
Les manifestations cutanées de la syphilis secondaire sont polymorphes et évoluent en deux étapes : une première floraison (« roséole syphilitique ») prédominante sur le tronc, faite de macules non prurigineuses de couleur rosée, et une seconde floraison (syphilides) faite de papules, rouge cuivré, parfois squameuses (collerette de Biett), dont la localisation palmoplantaire est classique.
Le diagnostic de syphilis est sérologique et repose sur les recommandations émises en 2015 par la Haute Autorité de santé, c’est-à-dire un seul test tréponémique sur immunoglobulines totales avec une méthode reproductible et automatisable, de type immunoenzymatique, à confirmer par un test non tréponémique quantitatif en cas de positivité.2
Le traitement de référence de la syphilis secondaire est la benzathine benzylpénicilline (2,4 MUI en intramusculaire).