Vous recevez en consultation une patiente de 33 ans que vous suivez pour une polyarthrite rhumatoïde séropositive (facteur rhumatoïde et anticorps anti-CCP à taux élevés au diagnostic), non érosive, non destructrice, évoluant depuis 4 ans. Elle est traitée par méthotrexate en monothérapie à la dose de 15 mg par semaine par voie sous-cutanée. Elle n’a pas d’autre comorbidité ni d’autre traitement. Elle vous décrit une recrudescence des douleurs depuis 3 mois.
Question 1 - Quels arguments recherchez-vous à l’interrogatoire en faveur d’une activité de la polyarthrite rhumatoïde ?
En faveur d’un horaire inflammatoire.
En faveur d’un horaire inflammatoire.
Signe inconstant traduisant la présence d’une synovite et/ou d’un épanchement intra-articulaire.
La polyarthrite rhumatoïde atteint le plus souvent les poignets, les articulations métacarpo-phalangiennes (MCP) et interphalangiennes proximales (IPP) et éventuellement les métatorsophalangiennes (MTP) de manière bilatérale symétrique.
À rechercher dans toute maladie chronique.
Une polyarthrite rhumatoïde active se traduit le plus souvent par des polyarthralgies d’horaire inflammatoire (dérouillage matinal supérieur à 30 minutes, réveils nocturnes en fin de nuit) de topographie volontiers distale, bilatérale et symétrique épargnant les articulations interphalangiennes distales (IPD), avec un gonflement articulaire traduisant la présence d’une synovite et/ou d’un épanchement intra-articulaire.