Le « régime MICI » n’existe pas. Il faut une approche nutritionnelle individuelle personnalisée, en fonction de la phase de la maladie et la tolérance individuelle. L’intervention d’une diététicienne est donc conseillée. Les grands principes sont indiqués ci-dessous. En phase de rémission, on recommande une alimentation équilibrée et la plus diversifiée possible (les besoins protéiques sont les mêmes que ceux de la population générale : environ 1 g/kg/jour chez l’adulte). Favoriser un régime méditerranéen anti-inflammatoire, riche en fruits, légumes et acides gras oméga 3, pauvre en aliments ultratransformés. Les régimes restrictifs sont à éviter, car ils entraînent un risque de carences. En phase de poussée, la consommation protéique doit être augmentée : 1,2 à 1,5 g/kg/jour chez l’adulte. La consommation énergétique doit, en revanche, être similaire à celle de la population générale (30 à 35 kcal/kg/jour). Le mode de vie compte aussi ! La pratique d’une activité physique est fortement recommandée. Attention aux carences ! On recommande de suivre le statut des micronutriments au moins une fois par an et de prendre en charge toute carence. Complémenter en fer tout patient ayant une anémie. Dépister régulièrement la dénutrition et la traiter. Les patients en situation d’obésité ne doivent entreprendre de perdre du poids qu’en phase de rémission stable.
En phase de rémission, on recommande une alimentation équilibrée et la plus diversifiée possible (les besoins protéiques sont les mêmes que ceux de la population générale : environ 1 g/kg/jour chez l’adulte). Favoriser un régime méditerranéen anti-inflammatoire, riche en fruits, légumes et acides gras oméga 3, pauvre en aliments ultratransformés. Les régimes restrictifs sont à éviter, car ils entraînent un risque de carences.
En phase de poussée, la consommation protéique doit être augmentée : 1,2 à 1,5 g/kg/jour chez l’adulte. La consommation énergétique doit, en revanche, être similaire à celle de la population générale (30 à 35 kcal/kg/jour).
Le mode de vie compte aussi ! La pratique d’une activité physique est fortement recommandée.
Attention aux carences ! On recommande de suivre le statut des micronutriments au moins une fois par an et de prendre en charge toute carence. Complémenter en fer tout patient ayant une anémie. Dépister régulièrement la dénutrition et la traiter. Les patients en situation d’obésité ne doivent entreprendre de perdre du poids qu’en phase de rémission stable.
Pour en savoir plus :
Martin Agudelo L. MICI : nouvelles recos nutritionnelles. Rev Prat (en ligne) 5 avril 2024.
Bischoff SC, Bager P, Escher J, et al. ESPEN guideline on Clinical Nutrition in inflammatory bowel disease. Clin Nutr 2023;42(3):352-79.
Centre de ressources et d’informations nutritionnelles. MICI : les nouvelles recommandations nutritionnelles. 20 mars 2023.
Afa. Dernières recommandations. 2023.