Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une affection chronique se révélant souvent à l’âge de la puberté par l’association d’une spanioménorrhée à des signes cliniques d’hyperandrogénie comme l’acné, la séborrhée ou l’hirsutisme (figure ci-dessous). Ce syndrome concerne 10 à 15 % des femmes en âge de procréer, et son diagnostic repose sur la présence d’au moins deux de ces trois critères :
– oligo-/anovulation chronique, c’est-à-dire cycles longs ou aménorrhée ;
– hyperandrogénie clinique (séborrhée, acné, hirsutisme) et/ou biologique évaluée par le dosage de testostérone totale ;
– hypertrophie ovarienne à l’échographie (volume supérieur à 10 mL) ou ovaires multifolliculaires (compte folliculaire antral avec au moins 20 follicules sur au moins un ovaire). Le terme polykystique est un mauvais terme, car il s’agit en réalité d’une accumulation de petits follicules.
Avant d’affirmer le diagnostic de SOPK, il est nécessaire d’éliminer les diagnostics différentiels, comme le bloc enzymatique en 21-hydroxylase dans une forme non classique ou à révélation tardive, les tumeurs ovariennes ou surrénaliennes et le syndrome de Cushing.
AMH : hormone antimüllérienne ; CFA : comptage des follicules antraux ; GnRH : gonadotropin-releasing hormone ; LH ; hormone lutéinisante.
D’après : Karila D, Christin-Maitre S. Aménorrhée.Rev Prat 2025;75(8);917-23.
– oligo-/anovulation chronique, c’est-à-dire cycles longs ou aménorrhée ;
– hyperandrogénie clinique (séborrhée, acné, hirsutisme) et/ou biologique évaluée par le dosage de testostérone totale ;
– hypertrophie ovarienne à l’échographie (volume supérieur à 10 mL) ou ovaires multifolliculaires (compte folliculaire antral avec au moins 20 follicules sur au moins un ovaire). Le terme polykystique est un mauvais terme, car il s’agit en réalité d’une accumulation de petits follicules.
Avant d’affirmer le diagnostic de SOPK, il est nécessaire d’éliminer les diagnostics différentiels, comme le bloc enzymatique en 21-hydroxylase dans une forme non classique ou à révélation tardive, les tumeurs ovariennes ou surrénaliennes et le syndrome de Cushing.
D’après : Karila D, Christin-Maitre S. Aménorrhée. Rev Prat 2025;75(8);917-23.