Vous recevez en consultation Mme D. pour absence de règles. Il s’agit d’une patiente de 24 ans ayant comme antécédents :
– un indice de masse corporelle (IMC) à 30 kg/m2 ;
– une acné sévère non traitée ;
– une appendicectomie dans l’enfance.
Elle est G0P0 et a eu ses premières règles à 14 ans. Ses cycles sont irréguliers.
Elle vous rapporte un test urinaire de grossesse négatif, fait la veille. Elle travaille dans l’agriculture et n’a pas d’intoxication alcoolo-tabagique.
– un indice de masse corporelle (IMC) à 30 kg/m2 ;
– une acné sévère non traitée ;
– une appendicectomie dans l’enfance.
Elle est G0P0 et a eu ses premières règles à 14 ans. Ses cycles sont irréguliers.
Elle vous rapporte un test urinaire de grossesse négatif, fait la veille. Elle travaille dans l’agriculture et n’a pas d’intoxication alcoolo-tabagique.
Question 1 - Quelle proposition est exacte (une ou plusieurs réponses attendues) ?
L’hyperandrogénie correspond à un taux de testostérone trop élevé.
Une galactorrhée peut se voir chez les patientes ayant un adénome à prolactine.
L’obésité androïde chez une femme fait évoquer en effet une hyperandrogénie.
Cette lésion dermatologique sans gravité est pathognomonique de l’insulinorésistance. Il existe une association fréquente entre surpoids, syndrome métabolique et diabète.
– FSH (hormone de stimulation folliculaire), LH, œstradiol : déterminer une origine centrale (insuffisance gonadotrope – FSH, LH, œstradiol bas) ou périphérique (FSH élevée et œstradiol bas) du trouble hormonal ;
– prolactine : recherche d’une tumeur de l’axe hypothalamo-hypophysaire ;
– testostérone : recherche d’une tumeur surrénale ou d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
Les réponses fausses fréquemment proposées sont le dosage de la GnRH (non nécessaire et difficile techniquement) et de la progestérone (non nécessaire, le dosage de l’œstradiol est suffisant).