Un matin, vous recevez aux urgences une femme de 45 ans pour céphalées inhabituelles depuis plusieurs semaines, sueurs nocturnes, perte d’appétit, amaigrissement et prurit. Elle n’a aucun antécédent.
Elle a fait un scanner thoraco-abdomino-pelvien non injecté en ville, qui mentionne des paquets ganglionnaires volumineux sus- et sous-diaphragmatiques. Vous constatez immédiatement le signe suivant.
Quelle est votre attitude (une ou plusieurs réponses possibles) ?
Œdème en pèlerine, circulation veineuse collatérale, comblement des creux sus-claviculaires : il s’agit d’un syndrome cave supérieur qui provient d’une compression du retour veineux +/- thrombose par la tumeur.
Il s’agit d’une urgence thérapeutique, il y a une indication à anticoaguler curativement et à discuter très rapidement d’un traitement de réduction de la masse tumorale (comprenant notamment des corticoïdes), idéalement après une biopsie qu’on peut souvent obtenir le jour même en CHU.
Étant donné le risque de syndrome de lyse tumorale, il vaut mieux démarrer ce traitement en USC ou en réanimation.
Pour en savoir plus : Thery D, PommierD, Valentin A. Syndrome cave supérieure.Rev Prat Med Gen 2025;39(1095):144-5.
Par la Dr Jeanne De la Rochefoucauld, service de médecine interne, hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris.
Il s’agit d’une urgence thérapeutique, il y a une indication à anticoaguler curativement et à discuter très rapidement d’un traitement de réduction de la masse tumorale (comprenant notamment des corticoïdes), idéalement après une biopsie qu’on peut souvent obtenir le jour même en CHU.
Étant donné le risque de syndrome de lyse tumorale, il vaut mieux démarrer ce traitement en USC ou en réanimation.
Pour en savoir plus : Thery D, Pommier D, Valentin A. Syndrome cave supérieure. Rev Prat Med Gen 2025;39(1095):144-5.
Par la Dr Jeanne De la Rochefoucauld, service de médecine interne, hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris.