Vous recevez en consultation Mme A., 61 ans, informaticienne, pour une gonalgie droite. Elle a un antécédent d’ulcère gastrique il y a huit ans avec traitement par lansoprazole depuis. Elle n’a pas d’autre antécédent et se considérait en bonne santé jusqu’à l’apparition brutale avant-hier d’une douleur du genou droit. La douleur a commencé pendant la nuit, avec une intensité d’emblée maximale (évaluation de la douleur à 8/10 sur l’échelle visuelle analogique [EVA]). Elle a noté l’apparition d’un gonflement et d’une rougeur en avant de la rotule. Elle ne rapporte pas de traumatisme ou de piqûre d’insecte dans les jours précédents et n’a jamais expérimenté de symptômes similaires.
Cliniquement, elle mesure 1,72 m et pèse 81 kg. Vous relevez les paramètres vitaux suivants : pression artérielle = 142/91 mmHg ; fréquence cardiaque = 83 battements par minute ; température = 36,3 °C ; saturation en oxygène = 98 %. Vous observez en effet une rougeur avec un gonflement superficiel en avant de la rotule. Le creux supra-patellaire est vide. Il n’y a pas de plaie visible. Les mobilités articulaires sont conservées, il n’y pas de flessum.
Les autres articulations ne sont ni douloureuses ni gonflées.
Cliniquement, elle mesure 1,72 m et pèse 81 kg. Vous relevez les paramètres vitaux suivants : pression artérielle = 142/91 mmHg ; fréquence cardiaque = 83 battements par minute ; température = 36,3 °C ; saturation en oxygène = 98 %. Vous observez en effet une rougeur avec un gonflement superficiel en avant de la rotule. Le creux supra-patellaire est vide. Il n’y a pas de plaie visible. Les mobilités articulaires sont conservées, il n’y pas de flessum.
Les autres articulations ne sont ni douloureuses ni gonflées.
Question 1 - Quel(s) examen(s) proposez-vous en première intention ?
Ce n’est pas un examen de première intention devant une gonalgie non traumatique.
La description clinique est celle d’une bursite, il n’y a donc pas lieu de proposer une ponction articulaire (qui risquerait de disséminer le germe concerné en cas de bursite d’origine infectieuse).
Elles permettent d’avoir une approche structurale de l’articulation.
Oriente le diagnostic.
Oriente le diagnostic.
Devant cette entité, une analyse structurale est nécessaire, par radiographie et/ou échographie, ainsi qu’une prise de sang afin d’orienter le diagnostic vers une cause infectieuse, inflammatoire, ou microcristalline.