[Mis à jour le 23/05/25]
Vous prenez en charge dans votre consultation M. B., 53 ans, pour une douleur du genou gauche. Vous le suivez pour une hypertension artérielle équilibrée par hydrochlorothiazide, ainsi que pour un psoriasis du cuir chevelu non traité car peu invalidant.
La douleur est présente de manière croissante depuis 48 heures et, hier soir, il s’est senti fatigué et a eu des sueurs dans la nuit. Ce matin, la douleur était si intense qu’il lui était impossible de marcher. Il ne se rappelle pas avoir eu de traumatisme récent sur cette zone.
Vous prenez en charge dans votre consultation M. B., 53 ans, pour une douleur du genou gauche. Vous le suivez pour une hypertension artérielle équilibrée par hydrochlorothiazide, ainsi que pour un psoriasis du cuir chevelu non traité car peu invalidant.
La douleur est présente de manière croissante depuis 48 heures et, hier soir, il s’est senti fatigué et a eu des sueurs dans la nuit. Ce matin, la douleur était si intense qu’il lui était impossible de marcher. Il ne se rappelle pas avoir eu de traumatisme récent sur cette zone.
Question 1 - Parmi les éléments suivants, lesquels seraient en faveur d’une étiologie inflammatoire à la douleur du genou ?
Une douleur apparaissant à l’effort évoque un horaire mécanique.
Ce signe est évocateur d’arthrose fémoro-patellaire, à ne pas confondre avec le choc rotulien qui signe la présence d’un épanchement articulaire du genou.
Ceci est non spécifique et peut s’observer en cas d’atteinte inflammatoire ou mécanique.
Si les douleurs articulaires mécaniques sont très fréquentes, il faut rechercher des signes en faveur d’une atteinte inflammatoire pour adapter la prise en charge. Il s’agit essentiellement des signes généraux (fièvre, sueurs/frissons, altération de l’état général), d’un horaire inflammatoire (douleur apparaissant en fin de nuit, dérouillage matinal, amélioration avec l’effort), et des signes inflammatoires locaux.