Gammapathie monoclonale isolée : quel risque d’évolution maligne ?
Exercez-vous aux ECN avec les dossiers progressifs et les LCA de La Revue du Praticien
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La prévalence des MGUS dans la population générale est estimée à 3,2 % au-delà de 50 ans. Elle augmente avec l’âge pour atteindre 6,6 à 10 % au-delà de 80 ans. Ces gammapathies doivent être considérées comme des états précancéreux. Le risque de transformation maligne (myélome) est estimé à environ 1 % par an. Le risque relatif de développer un myélome est estimé à 25, une maladie de Waldenström à 46, une amylose AL à 8,4 et un lymphome non hodgkinien à 2,4. Par ailleurs, 90 à 100 % des myélomes multiples sont précédés par une gammapathie monoclonale de signification indéterminée.
Pour en savoir plus :
Macro M. Item 320. Myélome multiple des os. Rev Prat 2025;75(1);101-9.
Decaux O. Conduite à tenir devant une gammapathie monoclonale ? Rev Prat 2018;68(7);777-84.