Non ! Nombre de personnes pensent que la pose d’un garrot permet de limiter la diffusion du venin, mais cette pratique est en réalité dangereuse. En effet, bien que l’application d’un bandage légèrement compressif soit parfois pratiquée à ces fins, la pose d’un garrot est à éviter, car la toxine peut s’accumuler et se libérer d’un seul coup au moment de sa levée (risque de gangrène des extrémités voire d’arrêt cardiaque). Pour limiter la diffusion du venin dans le corps de la victime, il faut immobiliser le membre mordu, si besoin à l’aide d’une attelle souple. Les autres mesures à adopter après une morsure de serpent sont :
– s’éloigner du serpent ; tenter de le prendre en photo pour identification ultérieure ;
– appeler les secours, immobiliser et rassurer la victime : il faut généralement plusieurs heures pour que les symptômes s’aggravent ; des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées), des douleurs abdominales, un malaise et parfois un état confusionnel apparaissent en 30 minutes ;
– retirer bijoux et vêtements susceptibles de serrer la zone mordue, en raison de l’œdème secondaire à la morsure et pour éviter de constituer un garrot involontaire ;
– nettoyer la zone de morsure avec de l’eau propre et du savon, puis la désinfecter (avec un produit incolore de préférence) et la couvrir d’un linge sec et propre ;
– surveiller la progression de l’œdème en marquant au stylo ses limites sur la peau avec mention de l’heure. D’autres pratiques inutiles voire dangereuses, à éviter, comprennent : aspirer avec une pompe type Aspivenin (inefficace) ou avec la bouche (dangereux) ; cautériser la plaie ; inciser ; appliquer de la glace ; injecter à titre systématique un sérum antivenin polyvalent, des corticoïdes ou de l’héparine sous-cutanée, car il peut y avoir 10 % de complications souvent plus graves que la simple morsure.
Pour rappel, les morsures de serpents en France sont généralement peu graves, la majorité n’étant pas venimeux : seules les vipères et les couleuvres de Montpellier possèdent des crochets à venin.
Pour limiter la diffusion du venin dans le corps de la victime, il faut immobiliser le membre mordu, si besoin à l’aide d’une attelle souple. Les autres mesures à adopter après une morsure de serpent sont :
– s’éloigner du serpent ; tenter de le prendre en photo pour identification ultérieure ;
– appeler les secours, immobiliser et rassurer la victime : il faut généralement plusieurs heures pour que les symptômes s’aggravent ; des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées), des douleurs abdominales, un malaise et parfois un état confusionnel apparaissent en 30 minutes ;
– retirer bijoux et vêtements susceptibles de serrer la zone mordue, en raison de l’œdème secondaire à la morsure et pour éviter de constituer un garrot involontaire ;
– nettoyer la zone de morsure avec de l’eau propre et du savon, puis la désinfecter (avec un produit incolore de préférence) et la couvrir d’un linge sec et propre ;
– surveiller la progression de l’œdème en marquant au stylo ses limites sur la peau avec mention de l’heure.
D’autres pratiques inutiles voire dangereuses, à éviter, comprennent : aspirer avec une pompe type Aspivenin (inefficace) ou avec la bouche (dangereux) ; cautériser la plaie ; inciser ; appliquer de la glace ; injecter à titre systématique un sérum antivenin polyvalent, des corticoïdes ou de l’héparine sous-cutanée, car il peut y avoir 10 % de complications souvent plus graves que la simple morsure.
Pour rappel, les morsures de serpents en France sont généralement peu graves, la majorité n’étant pas venimeux : seules les vipères et les couleuvres de Montpellier possèdent des crochets à venin.
Pour en savoir plus : Martin Agudelo L. Envenimations terrestres et marines : les bons réflexes. Rev Prat (en ligne) 1er août 2025.