Contrôleurs naturels du HIV : faut-il initier un traitement antirétroviral ?
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Néanmoins, les dernières recos de la HAS proposent d’initier un traitement antirétroviral chez les individus « contrôleurs » dans les cas suivants :
– un échappement virologique (CV > 1 000 copies/mL sur 2 mesures consécutives espacées d’au moins 15 jours, ou > 400 copies/mL depuis > 6 mois) ou immunologique (baisse du nombre de lymphocytes T CD4 < 350/μL, ou de plus de 200/μL par rapport au taux de base s’il était initialement > 600/μL, confirmé sur au moins deux prélèvements consécutifs) ;
– blips répétés ou une CV comprise en permanence entre 50 et 400 copies/mL, si on constate une pente décroissante du nombre de lymphocytes TCD4 et/ou du ratio CD4/CD8 ;
– survenue d’un cancer nécessitant une chimiothérapie immunosuppressive si la CV n’est pas indétectable ;
– grossesse : l’initiation du traitement est recommandée sans délai en cas de CV détectable ou blips répétés, ou au début du 3e trimestre en cas de CV indétectable.
Enfin, en cas de souhait de rapports sexuels non protégés, chez les individus « contrôleurs » du VIH-1 dont la CV est en permanence entre 50 et 400 copies/mL, ou ayant des blips répétés > 400 copies/mL, un traitement antirétroviral peut être proposé dans une démarche de décision partagée entre le patient et le médecin.
Les indications de traitement chez les individus « contrôleurs » du VIH-1 sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Pour en savoir plus :
HAS. Initiation d’un premier traitement antirétroviral chez l’adulte vivant avec le VIH. 3 octobre 2024.