Une femme de 35 ans consulte pour un prurit insomniant depuis une semaine.

Elle n’a pas d’antécédent particulier et ne prend aucun traitement au long cours. Elle rapporte une allergie aux crustacés. Elle est mariée et a un enfant de 5 ans. Elle ne boit pas et fume 10 cigarettes par jour.
Question 1 - Parmi ces dermatoses, lesquelles sont les principales dermatoses prurigineuses avec lésions élémentaires caractéristiques ?
Dermatose peu ou pas prurigineuse.
Dermatose prurigineuse avec lésions caractéristiques érythémato-papuleuses et migratrices.
Dermatose peu ou pas prurigineuse.
Dermatose non prurigineuse.
Même si la syphilis est réputée pour être la grande simulatrice, il n’est pas d’usage qu’elle soit prurigineuse.
Dermatose prurigineuse avec lésions caractéristiques érythémateuses, vésiculeuses et croûteuses.
Dermatose prurigineuse avec lésions papuleuses infracentimétriques violacées.
Dermatose non prurigineuse.
Dermatose prurigineuse avec bulles tendues.
Dermatose prurigineuse eczématiforme.
Dermatose prurigineuse avec lésions circinées.
Vous observez des lésions sur sa cuisse. La patiente rapporte que les lésions ne restent pas en place plus de vingt-quatre heures.
Figure (Antoine Bertolotti, La Revue du Praticien)
Question 2 - Votre principale hypothèse diagnostique est :
Il s’agit de lésions maculo-papuleuses, prurigineuses, migratrices évolutives depuis quelques jours.
Question 3 - À ce stade vous lui proposez (une ou plusieurs réponses exactes) :
Pas d’intérêt avant six semaines d’évolution.
Aucun intérêt.
Aucun intérêt.
On ne peut pas la laisser ainsi avec ce prurit.
À éviter car phénomène de rebond majeur au décours.
Oui avec la possibilité de monter jusqu’à quatre fois la dose.

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