Vous recevez en consultation aux urgences pédiatriques du CHU de Lyon le nourrisson Jérôme, trisomique 21 âgé de 3 mois et 10 jours, qui présente depuis 2 jours une rhinite associée à une toux, une fièvre jusqu’à 39 °C, et des signes de lutte respiratoire modérés (tirage intercostal). Il est né à 36 semaines d’aménorrhée d’une grossesse non pathologique, avec un poids de naissance de 3 200 g, avec score d’Apgar de 8-10-10. Il a présenté une détresse respiratoire apparue à 30 minutes de vie et résolue spontanément en deux heures de temps. Il a également présenté un ictère de J2 à J10 pour lequel il a bénéficié d’une séance de photothérapie. Il n’a reçu aucun autre traitement.

Le diagnostic de trisomie 21 a été porté en anténatal, et les examens réalisés de manière systématique à la naissance étaient normaux. Il a débuté son calendrier vaccinal à l’âge de 2 mois.

Son père présente une toux depuis 1 mois, étiquetée pleuropneumopathie, pour laquelle il a été traité par azithromycine pendant 7 jours. Il a également un grand frère de 3 ans actuellement enrhumé.

Initialement allaité au sein, il est désormais alimenté par 5 biberons de 150 ml de lait premier âge. Depuis deux jours, il boit seulement 100 ml à chaque biberon. Il a vomi deux fois après des biberons. Il a environ 3 selles liquides par jour, et il a uriné il y a 2 heures.

Le poids est de 5 kg. Température 39.2 °C. FC 170batt/min. FR 54/min. Le temps de recoloration cutanée est de 2 secondes, les extrémités sont chaudes. Il présente un livedo réticulaire sur l’ensemble du corps.

Vous entendez à l’auscultation des crépitants diffus sans foyer, un murmure vésiculaire bien perçu. L’abdomen est souple, il n’y a pas d’hépatomégalie ; les aires ganglionnaires sont libres. Les pouls fémoraux sont perçus. La fontanelle antérieure est normale, l’enfant est fatigué mais reste tonique. Il n’y a pas d’otite ni de purpura
Question 1: A propos de la période néonatale du nourrisson, on peut dire...
Moyenne prématurité entre 32 et 37 SA, grande prématurité entre 28 et 32 SA, très grande prématurité 28 SA.
Maladie des membranes hyalines : détresse respiratoire chez le prématuré 34 SA. L’évolution spontanément favorable de la détresse respiratoire de Jérôme fait évoquer un retard de résorption.
Le bilan néonatal d’une trisomie 21 inclut la recherche d’une dysthyroïdie.
Toute pathologie néonatale polymalformative nécessite la recherche d’une atteinte cardiaque et rénale grâce à l’échographie.
L’ictère au lait de mère apparaît après environ 1 semaine d’allaitement maternel, et disparaît entre 4 et 6 semaines, en cas de poursuite de l’allaitement maternel.
En revanche, la chronologie de l’ictère de Jérôme fait évoquer un ictère physiologique
Question 2: Au moment de sa consultation aux urgences, Jérôme doit avoir reçu les vaccins recommandés suivants :
Le vaccin antigrippal est contre-indiqué chez l’enfant de moins de 6 mois.
La région lyonnaise n’est pas un territoire sur lequel le BCG est indiqué. Aucune information sur les parents de Jérôme nous pousse à indiquer ce vaccin.
Question 3: La prise en charge de Jérôme
Il s’agit d’une fièvre sans signe de mauvaise tolérance, depuis moins de 5 jours, chez un enfant de plus de 3 mois, avec un point d’appel clinique franc (tableau de bronchiolite aiguë).
Rappel
Les indications d’un bilan biologique dans un contexte fébrile sont les suivantes :
  • fièvre depuis plus de 5 jours ;
  • fièvre élevée depuis plus de 48 heures en l’absence de tout point d’appel clinique ;
  • fièvre mal tolérée (frissons avec cyanose péribuccale, enfant apathique, grognon, geignard) ;
  • fièvre chez un nourrisson de moins de 3 mois ;
  • fièvre dans un contexte particulier (drépanocytose, immunosuppression…) ;
  • fièvre avec point d’appel nécessitant un bilan biologique (méningite infectieuse, infection urinaire fébrile).

 
Les gaz du sang dans les détresses respiratoires de l’enfant sont utiles en cas de point d’appel pour un épuisement respiratoire, notamment des signes d’hypercapnie (sueurs, pâleur, polypnée avec signes de lutte respiratoire importants). Ils sont rarement réalisés aux urgences dans le cadre d’une bronchiolite aiguë, ils seront utilisés en cas d’aggravation malgré une première ventilation adaptée.
 
Rappel de la prise en charge de la fièvre chez l'enfant
Enfant de moins de 1 mois ​= risque d'infection laterno-foetale
Examen clinique complet, sans oublier les signes de méningite à cet âge (bombement de la fontanelle, mesure du périmètre crânien, hypotonie axiale, geignement, irritabilité [un bébé doit se calmer facilement au cours de l'examen clinique], teint grisâtre) ni le purpura.
Bilan biologique systématique à l'ECN : numération, procalcitonine si fièvre précoce (< 12 heures) ou suspicion de méningite, sinon CRP, hémoculture périphérique, ECBU (sans BU qui n'est pas interprétable pour les enfants de moins de 1 mois), radiographie thoracique, ponction lombaire avec examens cytochimique et bactériologique (3 tubes).
Prise en charge : hospitalisation systématique à l'ECN et antibiothérapie probabiliste (pas de recommandations officielles, actuellement il faudrait plutôt mettre Amoxicilline + un aminoside en préférant l'Amikacine à la Gentamicine qui est plus toxique, sauf en cas d'aspect "toxique" de l'enfant donc de signe de méningite où il faut plutôt mettre une C3G avec un aminoside, en l'occurrence du céfotaxime puisque la ceftriaxone est contre-indiquée chez l'enfant de moins de 1 mois).
Pour la suite, si finalement les prélèvements restent stériles et le syndrome inflammatoire est modéré voire inexistant, on arrête les antibiotiques (donc après 48 heures, délais pour avoir le résultat des hémocultures)
 
Enfant entre 1 ​et 3 mois = infection de l'enfant de moins de 3 mois
Examen clinqiue identique à celui de l'enfant de moins de 1 mois : examen complet, sans oublier les signes de méningite à cet âge (bombement de la fontanelle, mesure du périmètre crânien, hypotonie axiale, geignement, irritabilité [un bébé doit se calmer facilement au cours de l'examen clinique], teint grisâtre) ni le purpura.
Bilan biologique à l'ECN : numération, procalcitonine si fièvre précoce (< 12 heures) ou suspicion de méningite, sinon CRP, hémoculture périphérique, BU sur sondage si petite fille (si positive, ECBU). Radiographie thoracique et PL selon la clinique.
Prise en charge à l'ECN  : hospitalisation systématique, sans antibiotique initialement. Mise sous antibiotique si infection urinaire fébrile ou syndrome inflammatoire franc. A noter qu'en cas de mise sous antibiotique, le risque de dissémination méningée par voie hématogène est tel qu'il faut faire une PL avant la mise sous ATB (y compris si on a un autre point d'appel comme une IU fébrile).​
Enfant de plus de 3 mois
Examen clinique
BU si fille BU si fille / garçon avec fièvre > 48 heures
Bilan biologique (NFP, procalcitonine ou CRP, hémoculture, BU) si :  
- fièvre > 5 jours (ATTENTION penser Kawasaki), surtout si ne cède pas au paracétamol
- fièvre mal tolérée (cyanose péribuccale, grognon, geignard, marbré, malaise au moment des pics de fièvre)
- point d'appel particulier (méningite, infection urinaire fébrile ...)
-frissons hors période de grippe ... à discuter (pas à l'ECN)
 
Pour les convulsions fébriles, la ponction lombaire est indiquée si CCH complexe, donc
- si âge < 9 mois ou > 5 ans,
- si durée > 15 min,
- si examen neurologique anormal.
En cas de signe de focalisation, ne pas oublier de faire une imagerie AVANT la PL. En cas de développement psychomoteur perturbé avant l'épisode, s'orienter vers une imagerie cérébrale.
Question 4: une radiographie thoracique
La fièvre > 39°C doit faire se méfier d’une infection ORL bactérienne, notamment une otite moyenne aiguë purulente. En revanche, le diagnostic de pneumopathie repose sur l’association fièvre + foyer de crépitants + radiographie thoracique en faveur.
Dans les critères de gravité d’une bronchiolite, la FR doit être supérieure à 60/min.
Les crépitants diffus orientent vers une bronchiolite aiguë hypersécrétante, tableau typique qui pourra bénéficier de kinésithérapie respiratoire.
Dans les critères de gravité, l’âge doit être 6 semaines (ou 3 mois si âge gestationnel de naissance 34 SA).
Rappel
Les indications à la réalisation d’une radiographie thoracique dans le cadre d’une bronchiolite aiguë sont :
bronchiolite aiguë grave (donc nécessitant une hospitalisation) ;
foyer de crépitants (et non crépitants diffus) ;
tableau traînant, généralement de durée > 1 semaine.
 
Les bronchiolites aiguë virales se décomposent en 2 tableaux typiques :
tableau spastique/sifflant : sibilants diffus, possibilité d’essayer les bronchodilatateurs de courte durée d’action si âge > 6 mois ;
tableau sécrétant : crépitants diffus, pouvant bénéficier de kinésithérapie respiratoire.
Question 5: Une hospitalisation de Jérôme
Hospitalisation indispensable si : âge 6 semaines ou 3 mois si naissance avant 34 SA
Non, car il ne souffre pas de cardiopathie ou de pathologie respiratoire chronique.
Hospitalisation si fréquence respiratoire > 60/min.
Il est normal pour un nourrisson avec une bronchiolite aiguë sécrétante de vomir un peu après les biberons ou lors de la toux.
Rappel
Les critères d’hospitalisation d’une bronchiolite aiguë virale sont :

 

Terrain
Question 6: Les ordonnances que vous délivrez à la mère de Jérôme comportent :
La bronchiolite aiguë est virale, elle ne nécessite pas d’antibiothérapie.
Crépitants diffus, absence de critère de gravité : la kinésithérapie respiratoire est indiquée.
Absence de sibilants, et âge 4 mois (entre 4 et 6 mois avec des sibilants, on peut proposer du salbutamol, et en l’absence d’efficacité, ne pas la reconduire).
Les corticoïdes n’ont pas prouvé d’efficacité dans la bronchiolite aiguë virale.
Vous faites rentrer l’enfant au domicile. 5 jours après, l’état de Jérôme s’est aggravé. Il tousse davantage, par quintes, avec des vomissements et des difficultés à reprendre son souffle. Il est amené aux urgences par les pompiers car il a présenté un épisode de pause respiratoire au bain, avec accès de cyanose, hypotonie, d’une durée d’environ 30 secondes, ayant nécessité une stimulation vigoureuse.
À son arrivée, les constantes sont les suivantes : poids à 4,4 kg, température à 37,6 °C, fréquence cardiaque à 180 batt/min, fréquence respiratoire à 49/min, saturation en oxygène 90 % en air ambiant.
L’examen clinique retrouve un enfant asthénique, pâle, une fréquence respiratoire à 56/min avec des signes de lutte respiratoire et des crépitants diffus des deux champs pulmonaires à l’auscultation. Vous notez par ailleurs un débord hépatique de 2 cm sous le gril costal. Il n’y a pas de splénomégalie.
Question 7: Vous suspectez une coqueluche sévère. Le diagnostic
Il n’a reçu qu’une seule injection de vaccin anti-coqueluche
La coqueluche est volontiers apyrétique.
C’est un critère de sévérité, mais le VRS peut également être pourvoyeur de malaises sur apnées.
Le caractère quinteux de la toux de la coqueluche n’est pas un caractère de gravité.
L’auscultation typique de la coqueluche est normale.
Question 8:L’enquête étiologique 
Tableau respiratoire sévère avec malaise, désaturation et crépitants diffus.
Recherche d’une hyperlymphocytose orientant vers une coqueluche.
Recherche d’une hyponatrémie orientant vers une coqueluche.
Le diagnostic de coqueluche est posé à cet âge sur la PCR Bordetella pertussis et la mise en culture des expectorations.
Aucun argument pour une méningite aiguë.
Vous récupérez le bilan suivant :
hémoglobine 125 g/L, globules blancs 40 G/L (dont lymphocytes 35 G/L et polynucléaires neutrophiles 3 G/L), plaquettes 425 G/L ;
sodium 130 mmol/L, potassium 5 mmol/L, calcium 2,45 mmol/L, protéines totales 71 g/L, urée 4,1 mmol/L, créatinine 40 µmol/L ;
pH = 7,35, pCO2 = 35 mmHg, pO2 = 65 mmHg ;
lactates 2 mmol/L (normales 0,5 – 2,2)
cette radiographie thoracique
Question 9: Devant les éléments anamnestiques, cliniques, biologiques et radiologique
Tout malaise du nourrisson doit nécessiter une hospitalisation.
L’exsanguino-transfusion peut être indiquée dans la coqueluche maligne, en cas d’hyperlymphocytose > 50 G/L.
Les difficultés respiratoires engendrent des difficultés d’alimentation et des vomissements. La prise des biberons aggrave la détresse respiratoire. Dans ce contexte, il est tout à fait légitime de poser une sonde nasogastrique afin de passer les biberons par voie entérale, sur 1 ou 2 heures, voire en alimentation entérale continue. En cas de persistance des difficultés alimentaires (persistance de vomissements), il sera indiqué de mettre le nourrisson à jeun et de lui poser une perfusion.
Aucun argument clinique ou radiologique pour une pneumopathie bactérienne.
Elles n’ont jamais prouvé d’efficacité dans la coqueluche, elles ne sont donc pas indiquées.
L’antibiothérapie au cours de la coqueluche est indiquée principalement au cours de la période catarrhale, afin de diminuer la durée de la phase clinique. Le traitement n’a aucun effet sur l’évolution de la maladie s’il est introduit une fois la phase des quintes débutée.
Les macrolides sont indiqués en première intention, en privilégiant les traitements de courte durée : azithromycine pendant 3 jours ou clarithromycine pendant 7 jours. Le traitement par josamicine est efficace mais long (14 jours). En cas d’intolérance aux macrolides, l’antibiothérapie indiquée est le cotrimoxazole (Bactrim) pendant 14 jours.
Le traitement peut être administré par voie parentérale (par sonde nasogastrique).
Question 10: Le diagnostic de coqueluche
La coqueluche n’est pas une maladie à DO.
En revanche, le médecin doit déclarer à l’ARS tout cas groupé (au moins 2 cas ayant un lien épidémiologique, contemporains ou successifs, et survenant dans une même unité géographique).
Les indications à l’antibioprophylaxie dans l’entourage sont : enfants non ou mal vaccinés ( 3 doses), les adolescents et les parents non ou mal vaccinés ( 4 doses) ou dont la dernière vaccination date de plus de 5 ans.
Il n’est pas indiqué d’isoler tous les sujets contacts. En revanche, il faut prévenir de contacter un médecin en cas d’apparition des signes cliniques de coqueluche.
Bien se méfier des femmes enceintes qui doivent être vaccinées après la grossesse.
Au cinquième jour de la prise en charge, l’état clinique de Jérôme s’est amélioré : les signes de détresse respiratoire se sont bien atténués, il ne nécessite pas d’oxygénothérapie. Il persiste cependant des quintes de toux émétisantes.
Au milieu de l’après-midi, vous entendez résonner dans les haut-parleurs « urgences en salle numéro 3 », où se trouve Jérôme. Vous vous y précipitez, l’infirmière vous explique rapidement qu’elle s’occupait du nourrisson qui a présenté une quinte de toux, a vomi puis a bloqué sa respiration, devenant progressivement cyanosé. Cela fait maintenant 20 secondes que l’épisode a débuté, votre patient est cyanosé sans mouvement respiratoire, le scope affiche : fréquence cardiaque 60 batt/min, fréquence respiratoire 0, saturation en oxygène 60 %.
Question 11: Devant cette situation,
Il s’agit d’un arrêt respiratoire probablement secondaire à une inhalation. La prise en charge suit le protocole ABC :
A : libération des voies aériennes supérieures, particulièrement importante chez l’enfant et encore plus dans ce contexte. En milieu hospitalier, il s’agit d’une aspiration par sonde ;
B : assurer une ventilation efficace, par ventilation au ballon avec masque facial adapté ;
C : assurer une fonction cardiovasculaire satisfaisante.
En cas d’arrêt cardiaque chez l’enfant :
5 insufflations au masque ;
puis réévaluation. En cas de persistance de l’arrêt cardiaque, 2 insufflations puis 15 MCE, et ainsi de suite (2/15).
L’arrêt cardiaque de l’enfant est le plus souvent hypoxique, la ventilation est donc le traitement indispensable.
Vous récupérez une ventilation spontanée normale, mais au cours de la journée Jérôme nécessite une oxygénothérapie aux lunettes. Le jour suivant, la saturation est de 94 % sous 1 L/min aux lunettes simples, la température de 39,5 °C, la fréquence cardiaque à 170 batt/min. Des signes de lutte réapparaissent.
Devant cette aggravation, vous réalisez la radiographie thoracique dont voici le cliché :
Question 12: L'analyse de cette radiographie thoracique
Opacité alvéolaire droite, n’effaçant pas le bord du cœur : lobe inférieur droit.
Une opacité péricardiaque du lobe moyen efface le bord du cœur.
Sémiologie interstitielle : réticulaire, nodulaire ou micronodulaire.
Les signes de distension thoracique :
aplatissement des côtes ;
nombre d’espaces intercostaux > 6 au-dessus de la coupole diaphragmatique ;
aplatissement des coupoles diaphragmatiques ;
augmentation de volume des champs pulmonaires.
Index cardiothoracique > 0,5 sur une radiographie thoracique faite plutôt debout
Question 13: …la prise en charge  
Pneumopathie d’inhalation : l’antibiothérapie recommandée est l’amoxicilline associée à l’acide clavulanique.
Le traitement de la pneumopathie avec critère clinique de gravité doit être intraveineux.
Non indiqué.
L’évolution clinique est finalement favorable. Votre patient peut sortir d’hospitalisation et vous le revoyez en consultation 1 mois après. Il garde une toux un peu grasse et surtout, ce qui inquiète la maman, il présente après chaque repas des régurgitations assez abondantes. La croissance staturo-pondérale est correcte, il pèse ce jour 5 kg, et l’enfant boit avec avidité 5 biberons de 180 ml par jour.
Question 14: A propos des symptômes que présente Jérôme :
Le sphincter inférieur de l’œsophage n’est pas mature avant la deuxième année de vie, donc les régurgitations peuvent être physiologiques jusqu’à l’âge de 2 ans.
Il est à 170 ml/kg/j. À l’âge de 4 mois, il devrait être autour de 130 ml/kg/jour.
Environ 20 g/j, c’est bien. Dans un contexte de régurgitations, on se penche plutôt sur l’absence de prise de poids qui pourrait nous orienter vers un RGO acide avec œsophagite.
Question 15: Pour les régurgitations de Jérôme
Indiqué en cas d’œsophagite. Il ne devrait jamais être prescrit en cas de régurgitation sans retentissement
Indications des examens dans le RGO :
 
PH-métrie : pathologique si > 5 % du temps avec pH < 4
formes extra-digestives ;
évaluation d’un traitement antiacide ;
analyse du lien entre un événement clinique et un RGO.
 
FOGD : examen de référence pour la recherche d’une œsophagite peptique.
.
TOGD : en cas d’échec du traitement médicamenteux bien conduit, à la recherche d’une malformation anatomique, afin de poser une indication chirurgicale.

 

 

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